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Les chemins tournants de Pierre Reverdy
Auteur : Gérard BocholierCollection : EssaiParution : 22 sept. 201671 pages / ISBN 978-2-37365-054-9
Cet essai rend justice au poète Pierre Reverdy (1889-1960) : solitaire, secret, retiré auprès de l’abbaye de Solesmes, il a marqué en profondeur toute la création poétique contemporaine. Proche des peintres cubistes, il témoigne en son temps d’une « transformation fondamentale de l’art ». Chacun de ses poèmes élève la parole à la hauteur d’une véritable tragédie spirituelle, où la condition humaine se révèle à nu, dans un intemporel bouleversant. Avec lui, « on franchit l’émotion qui barre le chemin et sans se retourner on va toujours plus loin. »
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Confiteor
Auteur : Pascal BoulangerCollection : EssaiParution : 3 mars 2015Sous la forme de carnets regroupant des fragments de pensées éparses, le poète Pascal Boulanger partage à la fois ses confidences intimes et existentielles, ses impressions de lectures, une réflexion sur la poésie et une critique politique. -
Jusqu'à présent je suis en chemin - Carnets : 2016-2018
Auteur : Pascal BoulangerCollection : EssaiParution : 24 janv. 2019On ne lira pas, dans ces carnets, de confidences, de confessions, de dévoilements intimes, ou encore d’aveux puisque je n’ai jamais cédé à la tyrannie de la transparence et de l’indiscrétion. On ne lira que des incises, des réminiscences de lectures, des détournements, des greffes, des échos qui parlent et qui parlent au-delà de ma propre vie anecdotique. Il y a une parole insignifiante qui domine et qui pense que l’on peut dire et écrire sans être confronté au silence et au néant. Il y a une autre parole qui laisse surgir l’épiphanie, là où les choses prennent figure, en gardant la bonne distance. Le visible, en effet, ne reçoit d’hommage bienveillant que par l’accueil qu’un retrait ménage. -
Le dîner philo - L'art de vieillir
Auteur : Christophe BrichantCollection : EssaiParution : 8 déc. 2014Un essai sur « l'art de vieillir » sous forme de dialogue philosophique entre des penseurs de diverses époques. - D
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Alix Le Méléder Traces, peinture
Auteur : Jean DaniélouCollection : Arts politiquesParution : 7 avr. 2016Peintre née en 1955, Alix Le Méléder vit et travaille à Paris jusqu’en 2011, date à laquelle elle arrête la peinture définitivement et s’installe à Vézelay. Pendant vingt-cinq ans, elle a répété à l'infini un geste identique, celui d'un marquage spatio-temporel. Son travail s’inscrit dans une démarche qui se préoccupe moins de la place du spectateur que de la dimension expérimentale révélatrice de l'instant de création. L'œuvre finale n'a pas été envisagée pour elle-même, elle apparaît plutôt comme le résultat d'un rituel à vocation esthétique. Jean Daniélou, François Ballaud, Patrick Autréaux, Nina Leger, Pierre Wat et Yves Michaud évoquent dans des textes et des entretiens ce travail ainsi que la relation qu’ils ont nouée avec l’artiste. -
Lectio amorosa
Auteur : Paule Marie DuquesnoyCollection : EssaiParution : 15 févr. 2024"Je parlerai de la lecture. Tout commence par la lecture. Ça remonte à l’enfance, des histoires de mots avec leur densité de rêve. Sophie brûlait sa robe dans la chaux. Mais le monde était bon. Cadichon écrivait ses mémoires aussi bien que Saint-Simon. Tous les animaux parlaient. Je ne m’endormais jamais en écoutant une histoire.
La voix « avait l’inflexion des voix chères qui se sont tues ».
Je ne cesserai pas de dire le mot, de dire l’écoute, car « je est un autre », je est l’autre. L’auteur est un ami qui ne me quittera plus, entre enfer et paradis je le rejoins.
Je parle de la lecture, car une vraie lecture donne une vie nouvelle à la pensée de l’écrivain, lui ajoute du temps et de l’espace, elle est déjà création, ouverture vers l’écriture."
Paule Marie Duquesnoy
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Les Aventures de Mr. Fewer-Barrel
Auteur : Lady Danielle et Paul EdwardsCollection : Nouvelles éd. bilingueParution : 29 janv. 2016Comme Aristote, M. Barrel pensait que le plus important dans la vie, c’était les loisirs, privilège du gentleman et de l’Anglais authentique. Il n’avait qu’une ambition : devenir millionnaire. Etre millionnaire, c’était le bonheur parfait. Dans ses moments de réflexion profonde, enfoncé dans son fauteuil, après un bon repas, il tournait dans sa bouche comme un bonbon, et en général avec un bonbon ou deux, sa devise : «L’oisiveté, c’est la santé». Le repos était son occupation première. Ne Pas Etre Dérangé, sa règle de vie. -
Post-
Auteur : Revue EnversCollection : Arts politiquesParution : 10 oct. 2014Le numéro 2 est constitué d’un ensemble de textes dont le point commun est le questionnement à propos du préfixe « post- », accolé aujourd’hui à de nombreux termes, à commencer par la « postmodernité ». Le numéro contient notamment un entretien avec Gilles Lipovetsky, portant sur sa critique de la postmodernité et son concept d’« hypermodernité »; et un essai critique sur la querelle des préfixes qui a lieu dans a pensée contemporaine entre l’hypermodernité, l’altermodernité et la non-modernité, par Raphaël Faon. Un cahier-photo présente des photographies d’Yves Marchand & Romain Meffre et de Louise Frydman qui mettent en regard des ruines urbaines et une nature étrangement irréelle.
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Le chef
Auteur : Revue EnversCollection : Arts politiquesParution : 7 nov. 2013Le numéro 1 d'Envers propose des variations autour de la figure du chef : entretiens, articles d'analyses et textes de création. Avec la participation de Jean-Philippe Domecq, romancier et essayiste, auteur notamment Robespierre, derniers temps (1984) et de la Trilogie de l'Art du contemporain (1994-2004).
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Prométhée et la création des hommes
Auteur : Jean-Claude JoannidèsCollection : EssaiParution : 15 janv. 2016Cronos avait enfermé Cyclopes et Hécatonchires dans le Tartare et, pour faire bonne mesure, avait placé à leur porte comme gardienne, un monstre, Campé. C’était une chenille monstrueuse dont le nom pourrait être traduit par «la Pensée-chenille». Elle symbolisait la pensée à ras de terre, la disparition de tout désir et de toute tentative de prise d’altitude. L’activité pouvait bien maintenant se déployer, elle ne le ferait que dans une seule dimension. Sur le plan matériel, cela signifiait une pure économie de survie, au jour le jour, sans projets d’aucune sorte, sans perspectives de développement ou d’améliorations. Une vie matérielle a minima. Sur le plan sexuel, elle ramenait également tout au niveau de la survie de l’espèce. Aphrodite réduite à la pure et simple reproduction ! Finies les prises d’altitude menant à la vision de l’amour, de l’ouverture vers l’autre et à son acceptation. Plus aucune tentative de penser cette divinité autrement que dans la perspective d’un au-delà de la matière. Cronos pouvait être tranquille. C’était un désert qu’il venait d’installer dans le monde. -
Les Grecs ou la pensée du mouvement
Auteur : Jean-Claude JoannidèsCollection : EssaiParution : 12 mars 2014L’auteur, spécialiste de l’interprétation des mythes grecs, propose une approche de la pensée grecque à travers l’analyse symbolique des épisodes de la mythologie et de leur structure. Il développe le thème d’un matérialisme fondateur de l’identité grecque, qui nous invite à repenser la création du monde et la constitution de la conscience en son sein. Il construit ainsi une nouvelle vision de la spiritualité, référée non plus à un mystère extérieur à la matière, mais au développement optimal de la psyché humaine. - K
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Un phare dans la nuit profonde - Propos sur le théâtre
Auteur : Jacques KraemerCollection : EssaiParution : 1 avr. 2015Un entretien avec Jacques Kraemer (né en 1938) mené par Karim Haouadeg, d’abord paru dans la revue littéraire en ligne Secousse. Une occasion rare d’entendre le dramaturge et directeur de théâtre revenir sur ce qui fait l’extraordinaire cohérence de ses soixante années de carrière. Il y exprime ses idées sur le rôle et le sens du théâtre tel qu’il le conçoit, mais aussi sur sa propre vie, sur la création face aux idéologies politiques, et l’actualité récente. - L
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L'Amour II
Auteur : La RalentieCollection : EssaiParution : 25 nov. 2014Qu’est donc l’amour ? Un peu de soi chez l’autre, un peu de l’autre chez soi, car comme on dit, qui se ressemble s’assemble ? Pas si simple. L’amour désarme, effraie, il trouble, on lui résiste autant qu’il nous enchante. -
L'Amour I
Auteur : La RalentieCollection : EssaiParution : 25 nov. 2014Qu’est donc l’amour ? Un peu de soi chez l’autre, un peu de l’autre chez soi, car comme on dit, qui se ressemble s’assemble ? Pas si simple. L’amour désarme, effraie, il trouble, on lui résiste autant qu’il nous enchante. -
Vieillir
Auteur : La RalentieCollection : EssaiParution : 13 nov. 2014Premières rides, premiers essoufflements, un jour, soudain, nous nous retournons sur notre passé, somnambules surpris de nous réveiller le pied posé sur la ligne du temps. -
Est-ce ainsi que les hommes écrivent ?
Auteur : Jacques LedererCollection : EssaiParution : 10 sept. 2015Des « devoirs » ? En littérature, qui plus est ? Pour certains, le terme symbolise toutes sortes d’offenses et d’abominations. Le plus débonnaire des écrivains, le moins enclin à se répandre dans les médias, se déclare prêt à descendre dans la rue dès qu’il résonne à ses oreilles. L’extraordinaire est donc là : avoir à rappeler qu’en littérature comme dans les autres sphères de l’activité humaine il y a des principes et que ce n’est pas parce qu’on les a énoncés hier qu’il ne faut pas les répéter aujourd’hui. En voici quelques uns, pour mémoire, qui ne feront d’ombre à personne et certainement pas au talent – quand il est là. - M
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Le lien des muses
Auteur : Seiji MarukawaCollection : EssaiParution : 22 juin 2020402 pages / ISBN 9782373651416 À l’origine de ce livre, cette question : pourquoi tant de poètes se sont-ils engagés dans la traduction de poèmes en langues étrangères, scellés selon Dante dans l’intraduisibilité par « le lien musaïque » ? Quelle serait une éventuelle relation entre le désir de traduire et le souci de la poésie (Bonnefoy) ? Sans doute un rapport intime : quand ce souci cherche à donner du sens au sensible, c’est au moyen de la métaphore au sens large, apanage des poètes. Ils tirent, pour la forger, le meilleur parti de la polysémie des mots ; jetant des ponts inattendus entre eux, ils les disposent selon le rythme propre à leur langue maternelle. Ce processus correspond à la « traduction » à travers la grille de la langue (Celan), qui finit par rendre leur langage à la fois particulier et commun. Mais leur parole peut-elle ainsi toucher et tisser des liens au-delà des frontières linguistiques ? Aurait-elle une autre vie dans une autre langue ? Ce livre comporte une partie théorique qui interroge ces questions, suivie de trois articles consacrés à la pratique de la traduction des poèmes : celle de Jacques Dupin par Paul Celan ; celle de Michel Deguy par l’auteur lui-même ; enfin le dernier reprend la question de l’intraduisibilité à travers les traductions françaises des haïkus de Bashô. -
Poésie, savoir, pensée : huit études
Auteur : Seiji MarukawaCollection : EssaiParution : 26 août 2015Les quatre premières études ont pour objet les rapports entre la pensée poétique et la philosophie dans le contexte du deuil du fondement mythique ou métaphysique. Deux études sont consacrées à la tradition renouvelée de l'Ut pictura poesis. Les deux dernières études s'attachent à évoquer les correspondances de leur poésie avec la culture japonaise.
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D'une rive à l'autre
Auteur : Marie-Christine MassetCollection : EssaiParution : 23 mai 2023188 pages / ISBN 978-2-37365-162-1
Subjuguée et intriguée par ce qui repose et œuvre dans un livre traduit, happée par ce passage d’une langue à l’autre, par l’effacement des rives-frontières, j’ai voulu percer plus fort et plus loin ce mystère de la traduction (et de l’écriture !).
Qu’en est-il des autres ? Comment vivent-ils cette aventure extraordinaire ? Quelle voie est privilégiée pour traduire, traverser la langue de l’autre ? Accueillent-ils le souffle de cette langue dans leur propre écriture ? Lui résistent-ils ou le laissent-ils se déposer là où il veut ? La difficulté de trouver un titre alliant l’ensemble des textes ici réunis est une réponse : le mystère se poursuit et avec lui la chance de n’avoir assez d’une vie pour le sonder.
Il est autant d’approches et de saisies de la traduction que de poètes. L’heureuse singularité des contributions ouvre le champ d’une perspective inouïe. La traduction est une voyageuse, elle n’en a pas fini de parcourir landes, roches, mers et pays. Chaque poème écrit en est empreint. Elle nous unit et nous distingue tout à la fois. Cette traversée d’une langue à l’autre est ce qui nous a fait parler pour la première fois.
Ainsi revenons-nous à la source, et nous rendons cette eau, alors inconnue et étrangère, désormais familière et dicible. Partagée entre toutes et tous, jusqu’en ses ondoiements invisibles qui nous portent toujours plus loin.
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Comment peut-on être cartésien ?
Auteur : Claude MinièreCollection : EssaiParution : 3 mai 202188 pages / ISBN 978-2-37365-147-8
Alors que l’on parle d’esprit cartésien, de système cartésien, les écrits de Descartes ne posent pas un édifice stable ni clos, leurs conquêtes sont mouvantes, inquiètes, traversées de contradictions et retouches. Bataille - peut-être le meilleur lecteur de Descartes - dira qu’il a eu une intuition non-subordonnée qu’il a tenté de domestiquer en la soumettant à des principes. Comment peut-on être cartésien ? En le voyant raisonner, méditer, écrire, sur un théâtre personnel.
Lettre à Christine Bonduelle
Descartes arrive, il est à cheval, en calèche ou en bateau. Il tient dans un sac une foule de manuscrits inachevés, des traités secrets, des lettres à envoyer dès que les circonstances le permettront. Il transporte aussi une réserve de chandelles et de petits instruments d’optique. Il repense à des scènes de théâtre et au rêve étrange qu’il fit sur les bords du Danube. Certains, déjà, voudront se déclarer « cartésien », ce qui n’a pas vraiment de sens. Comment pourrait-on être cartésien alors que les idées de René sont mouvantes et se corrigent sans cesse ! Vous verrez, il vous expliquera, mais soyez un peu patiente, il veut faire belle figure alors qu’il est intimement angoissé.
Claude Minière
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Le modèle aérien
Auteur : Leonardo SabbatellaCollection : Roman traductionParution : 4 nov. 2015Un universitaire se suicide ; quelques jours plus tard, un peintre est assassiné en pleine rue. 82 chapitres de moins de deux pages explorent le quotidien d'une foule de personnages en lien avec l'un ou l'autre des deux disparus : une ancienne amante, un étudiant danois, un voisin, un clochard... et Pavel, un homme gris, le seul dans toute la ville a les avoir connus tous les deux.